L’équipe


Rebecca Fels

D’une option théâtre au lycée de Vire au conservatoire de Caen en passant par deux années de classe prépa littéraire, Rebecca s’ouvre aux écritures contemporaines, au travail du masque, au chant lyrique et à la manipulation d’objets. Depuis la fin de sa formation en 2014, elle est active au sein de plusieurs collectifs artistiques, explore l’écriture de plateau et s’investit dans des créations hybrides. Touche à tout, elle y trouve des terrains fertiles où mêler son goût pour l’écriture, la dramaturgie, la direction d’acteurices et le jeu au plateau.

Inspirée autant par le travail de Phia Ménard que par celui de Frédéric Sonntag, elle met en scène Brutus, la création inaugurale du collectif Fiction-contre-fiction, qui explore la thématique du meurtre politique. Son travail avec le collectif Fiction-contre-fiction continue avec Terreur féministe – qui a tué Laura Palmer ? (titre provisoire), en cours de création.

Elle met en scène et joue également dans deux des spectacles-lus du collectif, en duo avec Benjamin Fouchard : Une vie en arbre et chars… bonds et Les Histoires des autres.


Benjamin Fouchard

Benjamin vit d’abord à Hébécrevon dans la Manche. Puis il se forme à Caen, au conservatoire de théâtre. Il tente l’aventure du collectif de création avec Des couteaux dans les poules, de David Harrower.

Benjamin part à Paris, étudie au conservatoire du IXème arrondissement, danse un peu, chante un peu et fait beaucoup d’allers-retours pour répéter et jouer G.G.K. en Normandie – encore une création collective, encore une pièce qui parle de politique – à ce moment-là, d’ailleurs, il se dit  » de toute façon tout est politique ».

Dans le même temps et encore aujourd’hui, il écrit et joue dans Le Brasier, mis en scène par Pauline Letourneur, avec la compagnie B.A.L. Il aide à faire connaître ce travail sur la révolte.

Puis, retour à Hébécrevon. Et là, il fait la découverte, grâce à Rebecca, des textes de Sony Labou Tansi. Ensemble, iels créent un projet de lecture à deux d’Une vie en arbre et chars… bonds, conçue pour susciter des échanges dans les médiathèques normandes. Ils partent même à Brazzaville, au Congo, dans la ville de l’auteur, en février 2020.


Nathan Picard-Denous

Né en Normandie, c’est dans cette région qu’il découvre l’art dramatique : atelier théâtre (Duclair), bac option théâtre (Rouen), hypokhâgne option théâtre (Caen), cycle III du Conservatoire (Caen). C’est aussi dans cette région qu’il crée avec des jeunes comédien.ne.s, ses premiers spectacles : De Paname à Vladivostok, projet pluridisciplinaire co-écrit et co-mis en scène avec Juliette Evenard et G.G.K., de Frédéric Sonntag, avec le Groupe George Kaplan.

En 2017, Nathan quitte la Normandie pour intégrer l’EDT 91, à Évry-Courcouronnes. Là-bas, il continue d’apprendre, de découvrir et de développer ses envies et ses rêves de théâtre. Il obtient son diplôme avec un spectacle qu’il écrit et met en scène : En attendant la révolution.

Il achève son parcours à l’EDT en jouant dans Les Médaillons, de Thibault Fayner, mis en scène par Anne Monfort, présenté au théâtre de l’Aquarium dans le cadre du festival des écoles du théâtre public. Avec ses camarades de promotion, il crée en juin 2019, un collectif d’artistes : La Cahute. Il écrit actuellement un spectacle de conte jeune public et participe au projet Brutus, au sein du collectif Fiction-contre-fiction.


Gwendoline Hamel

Elle vient d’un petit village nommé Crollon, dans le sud de la Manche, près du Mont-Saint-Michel. Elle aime bien dire ça, les gens voient tout de suite où c’est.

Sa première expérience théâtrale ne l’a pas vraiment marquée, elle n’avait que 8 ans et n’en garde que peu de souvenirs. Mais à l’âge de 15 ans, elle part en voyage avec Santiago et les Nejmas. Cette aventure l’amène à choisir l’option théâtre au lycée M. Curie de Vire. Première pratique régulière du théâtre. Première rencontre avec un groupe. Elle aime tout ça. Elle décide donc de poursuivre.

Bac théâtre en poche, elle entame des études en fac d’arts du spectacle à l’université de Caen, se fait des ami.e.s et monte des projets parmi lesquels La Musica de M. Duras, La Place de l’Autre, de J.L. Lagarce et G.G.K. de Frédéric Sonntag. Chercher quelque chose sans trop savoir quoi. Creuser sans pelle et sans pioche mais avec plein d’autres gens, qui eux non plus, n’ont pas de pelles ni de pioches, ça l’amuse beaucoup. Elle aime avoir de la terre sur les mains et surtout sous les ongles.

Elle s’en met partout à travers la pédagogie de Virginie Lacroix, prof de théâtre au Conservatoire de Caen. Certes, elle ne joue pas les fossoyeurs dans Hamlet mais se frotte à l’écriture de W. Shakespeare, D.G. Gabily, Y. Ritsos, M. Yourcenar ou encore P.P. Pasolini et avec encore plus de personnes que d’habitude ! Et puis tout le monde sur le plateau hein ! Et tout le temps ! Elle en a mal aux jambes et aux mains – mais comme tout le monde sans doute ? Et puis le trou devient plus profond.

Elle continue ce chemin en intégrant en septembre 2017, le Cycle à Orientation Professionnelle théâtre du dit conservatoire. Elle y fait de nouvelles rencontres, marquées par une recherche mêlant différentes approches du jeu – cinéma, lecture, danse, clown. Elle adore le clown. Il parle un drôle de langage et comme Gwendoline, ne sait pas trop ce qui se passe – mais a très faim !

C’est donc forte de toutes ces expériences que Gwendoline souhaite creuser plus profondément son rapport à la langue et au groupe à travers le chantier qu’est Brutus !