L’équipe

Rebecca Fels

Rebecca a commencé une option théâtre au lycée, qu’elle a poursuivie en prépa avec toujours un peu plus de soif et d’appétit, jusqu’à suivre la formation professionnelle en art dramatique au conservatoire de Caen. Là, ce sont surtout le travail du corps, du masque, le clown et la manipulation de marionnettes qui marquent son apprentissage.
Depuis, elle participe à différents projets, autour du théâtre d’objet, de la danse, de la poésie et du chant, active au sein de plusieurs collectifs artistiques et associatifs – de la compagnie B.A.L au collectif du passeur – toujours avec curiosité, et à la recherche de propositions hybrides. Touche à tout, elle écrit, collabore à des projets en tant que dramaturge ou assistante à la mise en scène.

Elle fonde, en 2015, avec Coline Ledoux et Leïla Devin, le collectif Kaïros (notion grecque désignant le moment opportun, l’occasion à saisir) avec lequel elles montent Les Tantalides, spectacle autour du mythe des Atrides, dans la tragédie grecque, dans lequel elle interprète le rôle d’Électre. Puis viennent L’Ombre de Lear en 2016, et bientôt Nous sommes ce qu’il y a avant ce qui va être – création 2022.

Dans la lignée du travail en collectif sur George Kaplan, de F. Sonntag avec le G.G.K, et parallèlement à l’exploration d’Une vie en arbre et chars… bonds, de Sony Labou Tansi, elle décide d’entreprendre un nouveau chantier théâtral intitulé Brutus, et qui entend se déployer autour de la question du meurtre politique.


Benjamin Fouchard

Benjamin vit d’abord à Hébécrevon dans la Manche. Puis il se forme à Caen, au conservatoire de théâtre. Il tente l’aventure du collectif de création avec Des couteaux dans les poules, de David Harrower.

Benjamin part à Paris, étudie au conservatoire du IXème arrondissement, danse un peu, chante un peu et fait beaucoup d’allers-retours pour répéter et jouer G.G.K. en Normandie – encore une création collective, encore une pièce qui parle de politique – à ce moment-là, d’ailleurs, il se dit  » de toute façon tout est politique ».

Dans le même temps et encore aujourd’hui, il écrit et joue dans Le Brasier, mis en scène par Pauline Letourneur, avec la compagnie B.A.L. Il aide à faire connaître ce travail sur la révolte.

Puis, retour à Hébécrevon. Et là, il fait la découverte, grâce à Rebecca, des textes de Sony Labou Tansi. Ensemble, iels créent un projet de lecture à deux d’Une vie en arbre et chars… bonds, conçue pour susciter des échanges dans les médiathèques normandes. Ils partent même à Brazzaville, au Congo, dans la ville de l’auteur, en février 2020.


Nathan Picard-Denous

Né en Normandie, c’est dans cette région qu’il découvre l’art dramatique : atelier théâtre (Duclair), bac option théâtre (Rouen), hypokhâgne option théâtre (Caen), cycle III du Conservatoire (Caen). C’est aussi dans cette région qu’il crée avec des jeunes comédien.ne.s, ses premiers spectacles : De Paname à Vladivostok, projet pluridisciplinaire co-écrit et co-mis en scène avec Juliette Evenard et G.G.K., de Frédéric Sonntag, avec le Groupe George Kaplan.

En 2017, Nathan quitte la Normandie pour intégrer l’EDT 91, à Évry-Courcouronnes. Là-bas, il continue d’apprendre, de découvrir et de développer ses envies et ses rêves de théâtre. Il obtient son diplôme avec un spectacle qu’il écrit et met en scène : En attendant la révolution.

Il achève son parcours à l’EDT en jouant dans Les Médaillons, de Thibault Fayner, mis en scène par Anne Monfort, présenté au théâtre de l’Aquarium dans le cadre du festival des écoles du théâtre public. Avec ses camarades de promotion, il crée en juin 2019, un collectif d’artistes : La Cahute. Il écrit actuellement un spectacle de conte jeune public et participe au projet Brutus, au sein du collectif Fiction-contre-fiction.


Gwendoline Hamel

Elle vient d’un petit village nommé Crollon, dans le sud de la Manche, près du Mont-Saint-Michel. Elle aime bien dire ça, les gens voient tout de suite où c’est.

Sa première expérience théâtrale ne l’a pas vraiment marquée, elle n’avait que 8 ans et n’en garde que peu de souvenirs. Mais à l’âge de 15 ans, elle part en voyage avec Santiago et les Nejmas. Cette aventure l’amène à choisir l’option théâtre au lycée M. Curie de Vire. Première pratique régulière du théâtre. Première rencontre avec un groupe. Elle aime tout ça. Elle décide donc de poursuivre.

Bac théâtre en poche, elle entame des études en fac d’arts du spectacle à l’université de Caen, se fait des ami.e.s et monte des projets parmi lesquels La Musica de M. Duras, La Place de l’Autre, de J.L. Lagarce et G.G.K. de Frédéric Sonntag. Chercher quelque chose sans trop savoir quoi. Creuser sans pelle et sans pioche mais avec plein d’autres gens, qui eux non plus, n’ont pas de pelles ni de pioches, ça l’amuse beaucoup. Elle aime avoir de la terre sur les mains et surtout sous les ongles.

Elle s’en met partout à travers la pédagogie de Virginie Lacroix, prof de théâtre au Conservatoire de Caen. Certes, elle ne joue pas les fossoyeurs dans Hamlet mais se frotte à l’écriture de W. Shakespeare, D.G. Gabily, Y. Ritsos, M. Yourcenar ou encore P.P. Pasolini et avec encore plus de personnes que d’habitude ! Et puis tout le monde sur le plateau hein ! Et tout le temps ! Elle en a mal aux jambes et aux mains – mais comme tout le monde sans doute ? Et puis le trou devient plus profond.

Elle continue ce chemin en intégrant en septembre 2017, le Cycle à Orientation Professionnelle théâtre du dit conservatoire. Elle y fait de nouvelles rencontres, marquées par une recherche mêlant différentes approches du jeu – cinéma, lecture, danse, clown. Elle adore le clown. Il parle un drôle de langage et comme Gwendoline, ne sait pas trop ce qui se passe – mais a très faim !

C’est donc forte de toutes ces expériences que Gwendoline souhaite creuser plus profondément son rapport à la langue et au groupe à travers le chantier qu’est Brutus !


Loeiz Perreux

Loeiz Perreux s’était dit qu’il ferait du cinéma, qu’il ferait des films. Il s’en était éloigné et
cherche à y retourner de multiples manières, pour finalement retrouver sa première envie
d’enfant : faire de la magie.

Après une licence en cinéma à l’Université Paris Diderot, il intègre en 2012 l’ENS Louis
Lumière. Il y débute des recherches techniques sur l’image numérique. Il travaille plus
particulièrement sur l’image de pénombre au cinéma, et les sensations qu’elle procure aux
spectateur.rice.s.

À la suite de son diplôme en 2015, il poursuit sa formation aux métiers de l’image et de la
lumière en étant électricien de plateau et assistant caméra pour des tournages de fiction,
ainsi que créateur lumière pour des mises en scène théâtrales.

Il finit par quitter un temps les plateaux de tournage pour chercher l’endroit, les endroits où
raconter des histoires capables de métamorphoser le réel. Il réalise des documentaires, des
portraits, des films pour des expositions. Réaliser, mettre en image des rêves, des idées, des
désirs et par le biais de la mise en scène, les rendre réels, là, devant nous, palpables.

Aujourd’hui, il entreprend une co-création de portraits ré-inventés avec des enfants de primaire,
dans le cadre d’une résidence avec les Ateliers Médicis. Dans le même temps, il décide de
participer à l’aventure Brutus, pour chercher autre part, sur scène, d’autres manières de raconter
et d’interroger au plateau des possibles et des nécessités – peut-être, d’en passer par là, d’aller
jusqu’au meurtre en politique.